Behind the Story


 
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Olgretta, fille de Beorn

Olgretta
OlgrettaHabitant des Royaumes
Messages : 30
Pièces d'Or : 202
Date d'inscription : 01/01/2021
Age : 28
Localisation : Royaume des Ronces et des Roses.

who is it!
Race: Thériantrope ours brun
Inventaire:
Permis:
Message Sujet: Olgretta, fille de Beorn  Olgretta, fille de Beorn Icon_minitimeVen 1 Jan 2021 - 14:01

Olgretta

Enfant de Beorn

■ prénom : Olgretta.
■ nom : /
■ surnom(s) : Gretta, Teddy Bear.
■ âge : 24 ans.
■ race : Thériantrope.
■ orientation : Hétérosexuelle.
■ nationalité : Royaume des Ronces et des Roses.
■ groupe : Habitant des Royaumes.
■ classe sociale : Le pauvre qui est content est riche, et riche à foison ─ Shakespeare.
■ poste ou métier : Traqueuse.
■ AVATAR : Forme humaine : Création de Shilin.
Forme animale : Création de Waltwoor.
■ Arme(s), habilité(s), pouvoir(s)
Sa lourde hache à deux mains est un cadeau de son père. Le métal est grossier mais résistant, le manche est en bois, et si cette antiquité ne fait pas très peur à première vue, c’est une toute autre chose quand une femme l’empoigne comme s’il s’agissait d’un léger bâton de marche.

En tant que thériantrope, Olgretta a tendance à se transformer en animal de façon plus ou moins contrôlée. Avec l’âge et la pratique, elle a appris à se maîtriser, il est néanmoins certaines occasions où cela lui est plus difficile. Sa transformation est souvent provoquée par la colère, or, en période de chaleur, elle est plus irascible – évitez de l’embêter entre mai et juin. Sous sa forme animale, Gretta ne pense plus comme une humaine, mais elle se trouve entre les deux, avec mémoire et intelligence humaines et émotions et instincts animaux – autrement dit, si elle venait à être attaquée ou acculée, elle pourrait devenir incontrôlable sans s’en rendre compte. Il lui est également difficile de se retransformer en femme, il lui faut du temps et de la tranquillité, et, si possible, quelques vêtements à portée. Sa forme animale ressemble à l’ours brun, tout en étant plus grand, plus lourd, plus fort, plus résistant, et plus câlin.
■ Mental
Il serait aisé pour un peintre de faire le portrait d’Olgretta. On ne pourrait rêver de modèle plus docile tant elle ne ressent pas le besoin de s’agiter. Elle est indubitablement très calme, du moins d’aspect extérieur. Elle a acquis, à cause de sa nature de thériantrope et sa fâcheuse tendance à avoir des transformations inopinées, un grand contrôle sur son corps. Cela vaut également pour sa bouche : taciturne, elle ne parlera jamais pour babiller, ce qui peut parfois donner l’impression qu’elle n’écoute pas. Son air contemplatif ne peut qu’appuyer cette sensation. Son regard ne s’attardera jamais sur un miroir, mais il s’attarde toujours sur ce qui l’entoure, et quelques uns de ses regards fixateurs et scrutateurs ont mis plus d’un mal à l’aise.
Néanmoins, son intérêt ne se porte jamais sur de futiles choses comme une belle robe, un bijou, un tableau. Olgretta est bien plus pragmatique : son œil sera attiré par un beau paysage, les ailes d’une libellule, le pétale d’une fleur, la couleur d’une peau, la courbure d’une mâchoire. Elle n’aime pas ce qui est artificiel, et préfère la beauté naturelle, telle qu’elle est avec sa laideur, mais une belle laideur – autrement dit elle adore la poésie romantique. Tout cela ensemble, il est facile de deviner que la thériantrope est solitaire. Les espaces bondés la mettent mal à l’aise, l’agoraphobie la guette. Elle n’est pourtant pas associable, elle sait apprécier une compagnie agréable, mais être seule est pour elle une joie autant qu’un besoin. Mais si elle venait à s’attacher à quelqu’un, il est certain qu’il serait bien protégé : Olgretta est, il ne faut pas l’oublier, une ourse. Cela implique un fort caractère protecteur.

Bien qu’elle soit à moitié animal sauvage et un quart guerrière, elle déteste plus que tout au monde la violence gratuite. En même temps, Olgretta est d’un naturel irascible. Son sang chaud lui a souvent causé problème. Par chance, elle n’est pas susceptible et sa colère naît souvent des injustices. Par malheur, sa colère signifie souvent une transformation – involontaire ou non ! En tout cas, que ce soit sous sa forme animale ou l’autre, la jeune femme est diablement féroce. Avec ses deux physiques et cette férocité doublée d’un calme froid triplée d’un regard indéfectible, Olgretta est très impressionnante. Une aura se dégage d’elle – héritée de son père. Il serait difficile de l’apaiser quand une injustice l’a mise dans la fureur, car elle est également très déterminée et n’abandonne jamais. Elle peut aussi se montrer sans pitié avec les personnes qu’elle juge indignes.
Malgré sa détermination, la thériantrope n’est pas du tout ambitieuse. Elle n’aspire pas à un avenir radieux ou une richesse inouïe : elle sait se contenter de peu. Son voyage en ville et ses études militaires sont donc dus à deux choses : son besoin animal de quitter le foyer familial, et sa curiosité. Elle n’est pas maladivement curieuse, comme ces filles qui veulent fourrer leur nez partout, mais le monde la fascine et elle aimait l’idée de l’explorer, tout comme l’idée de découvrir de nouveaux savoirs. Bien évidemment, rien de frivole : Olgretta pourrait être résumée par sa simplicité, que ce soit de vie ou de pensée. Naturellement, cela fait également d’elle une personne humble, qui ne se vantera jamais et qui ne jugera jamais une personne par son physique mais par ses actes. Autre détail : il s’agit d’une ourse qui aime vivre dans sa peau animale et qui, quand elle se retransforme, est bien évidemment nue comme un vers – autrement dit elle n’a aucune pudeur.

Finalement, s’il est très fortement déconseillé de s’en faire une ennemie, Olgretta s’avère être une bonne amie. D’une grande loyauté, jamais elle ne trahira ses proches. De plus, la jeune femme sait faire preuve d’un grand courage – certaines mauvaises langues diront qu’elle est simplement trop bête pour comprendre un danger. Cela est faux bien entendu, mais il est vrai qu’à première vue, elle ne semble pas intelligente. Cela est dû à son échec publique à l’école militaire : ayant été approchée pour devenir traqueuse, Olgretta a officiellement raté ses études. Malgré ces aprioris, elle n’est pas idiote. Son intelligence réside dans sa clairvoyance et sa lucidité. Des situations complexes lui seront faciles à comprendre. Ce qui en fait une excellente stratège militaire...

■ Physique
Ce qui marque au premier coup d’œil chez Olgretta est sa taille. C’est une grande femme, qui dépasse les 1 mètre 90. Or, ce qui est d’autant plus impressionnant, elle possède une musculature qui accentue cet effet de grandeur. Elle a le corps sculpté par des muscles secs, elle n’a pas des bras ou des cuisses énormes mais sous la peau, muscles et tendons sont facilement visibles. Évidemment, il s’agit de la preuve de sa grande force, acquise grâce à une vie de labeur. Ses formes féminines ne sont pas mises en valeur ainsi, ses reins ressemblent à ceux d’un homme, elle a les épaules larges et sa poitrine, bien qu’elle ne soit pas inexistante, dépasse difficilement ses biceps. À cela s’ajoute de grands pieds et des mains calleuses.
Sur sa peau légèrement hâlée, quelques cicatrices légères sont parsemées, la plus notable étant sur son épaule droite puisqu’il s’agit de trois traits parallèles. Les autres ne sont qu’écorchures dues au travail dans les bois. Gretta possède également une tâche de naissance marron sur l’omoplate gauche. Autant dire qu’entre son corps d’athlète et sa peau éprouvée, la jeune femme ne semble pas des plus féminines. Il lui est déjà arrivé d’être prise pour un garçon, quelques fois.

Heureusement, son visage porte d’avantage sa féminité. Son menton tout d’abord, bien qu’il soit volontaire, est petit. Sa mâchoire est saillante et étroite, ce qui lui donne un visage fin. Elle a les pommettes basses, et, lors de ses rares sourires, elle a deux petites fossettes qui se forment. Son nez est droit et long, avec des narines rentrées. En dessous, ses lèvres ont du volume mais n’ont pas la courbe prononcée. Elle a les yeux espacés, ses iris sont marrons clairs et ses cils sont bien marqués. Quant à ses sourcils, ils sont bas et droits, lui donnant un air ferme voire austère.
Son visage est finalement encadré par des cheveux d’un brun foncé, longs jusqu’aux omoplates environ. Ils sont toujours lâchés ; parfois est-il possible de trouver quelques petites tresses – elle les fait machinalement quand elle n’a rien à faire, comme lorsqu’elle surveille la frontière, planquée dans des fougères. Ses cheveux sont légèrement bouclés naturellement, ce qui lui donne du volume. Il n’est pas rare qu’après une promenade, la thériantrope revienne avec quelques petites feuilles ou brins d’herbe dans les cheveux sans qu’elle ne s’en aperçoive.

Quant à sa forme d’ours, elle est plus impressionnante encore que son corps musclé. Olgretta est un ours brun, son pelage est plus clair que ses cheveux. Il est amusant de constater qu’à l’endroit de sa tâche de naissance, les poils soient noirs. Ses yeux se foncent, mais la nuit, ils peuvent avoir ce reflet jaune des prédateurs. Debout, l’ourse fait facilement plus de 3 mètres. Quant à son poids : il ne vaut mieux pas essayer de la porter ! En résumé, comme sous sa forme humaine, elle est une grande bête qui impressionnerait même les plus grands elfes. Néanmoins, du fait de son côté humain, elle est très propre et son pelage est doux : un énorme ours en peluche, quand elle n’essaie pas de vous tuer.

■ Histoire
À l’aube de sa vie, Olgretta se retrouva dans une situation étrange. Son père était parti chasser quand sa mère accoucha. L’accouchement en lui-même se passa très bien, le bébé était gros et bien portant. Sa mère prit soin d’elle, la léchant pour la nettoyer et lui tenant chaud. Mais, lorsqu’une fois calme, l’ourson se transforma en bébé, sa mère aurait pu mal réagir, cependant elle se contenta de l’encercler de ses pattes pour lui fournir un lit douillet. À vrai dire, son père aimait beaucoup raconter cette histoire afin de dire : « Tu aurais dû voir comment elle m’a regardé ! J’ai bien dû lui expliquer. » En effet, apprendre que son époux et sa fille étaient en réalité des humains aurait de quoi surprendre plus d’une ourse. Par chance, sa mère était d’un naturel calme et pragmatique, elle continua à allaiter l’ourson quand son cher et tendre s’occupait du bébé – à vrai dire, cela l’arrangeait, ce côté homme au foyer.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, Olgretta quitta sa mère quand elle fut sevrée et dès lors, vécut auprès de son père. Beorn prit soin d’elle ; il aimait sa douce fille, elle avait le pelage de sa mère. Il s’occupait d’un bébé pour la première fois de sa vie, l’expérience lui était effrayante, mais il fit de son mieux. C’était tout à fait suffisant pour la petite qui grandit, heureuse. Ils vivaient dans la grande maison de Beorn : il l’avait construite lui-même, elle était de bois et de pierre, un peu rustique, mais il ne manquait de rien. Tout autour de la maison, de grands potagers offraient toutes sortes de légumes et de fruits succulents. Il y avait des ruches alignées, elles offraient une production de miel en quantité et de qualité : le miel préféré d’Olgretta était celui au goût de rose, au printemps. Il y avait aussi des bêtes : une vache et deux chèvres pour le lait, et des poneys qui aidaient au transport des récoltes. Tout ce beau monde vivait heureux, dans la simplicité la plus totale. Leur autarcie leur suffisait.

Olgretta ne manqua donc de rien. Elle aimait se promener dans les bois, loin de toute vie urbaine et bruyante, que ce soit sous sa forme humaine ou sa forme animale. Bien qu’elle ne contrôlât pas ses transformations, cela ne la dérangeait pas, son père non plus. Parfois, il la rejoignait et ils jouaient ensemble, couraient entre les arbres, effrayant des lapins et revenant plein de boue. Par ces jeux, il lui apprenait à se repérer dans la forêt, à trouver nourriture et eau potable, à chasser, à se défendre et à se battre. Toujours curieuse et déterminée à s’améliorer, elle était devenue une ourse redoutable alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Son père s’épatait parfois de ses progrès, la gamine n’avait aucune difficulté à l’aider pour tout le travail que demandait cette vie en autarcie. Il était fier d’elle, n’hésitait pas à le lui dire, et savait qu’elle deviendrait une femme fabuleuse.
Dans leur solitude à deux, ils accueillaient parfois quelques voyageurs. La plupart étaient des marchands, et ils leur offraient l’hospitalité. Olgretta aimait ces moments comme elle les redoutait : certains voyageurs avaient des défauts propres à la ville, comme lui avait expliqué son père. L’arrogance, la paresse, l’hypocrisie, la moquerie, elle les découvrit douloureusement. C’était encore une enfant naïve et heureuse, innocente et inconsciente du monde tel qu’il était vraiment. Néanmoins, ils apportaient aussi les merveilles d’un autre monde, des bibelots amusants, mais surtout des histoires époustouflantes. Ce monde inconnu l’intriguait. Plus que ces découvertes, ces voyageurs eurent un autre impact sur sa vie : ils lui donnèrent envie de voir le monde.

Ce monde dont elle avait tant entendu parler, de son père et de ces voyageurs, qui lui avait été dépeint avec beauté mais aussi avec laideur, l’invitait à le rejoindre. Olgretta rêvait de voir ces immenses étendues planes que l’on appelait plaine, cet immense lac dont on ne voyait pas l’autre rive que l’on appelait mer, et ces nombreuses maisons alignées autour de chemins pavés que l’on appelait ville. Elle rêvait de rencontrer d’autres personnes et de découvrir leur vie, elle rêvait d’accomplir pour eux de grands exploits, comme le fit jadis son père. L’ourse n’était encore qu’une adolescente lorsqu’elle prit la décision de partir. Beorn lui, avait une attitude renfermée : même s’il savait que l’ourson devait quitter le foyer une fois qu’il serait suffisamment grand, son côté humain regrettait que cela fût si tôt. Il fit ses adieux à son enfant, partagé entre tristesse et fierté, lui donna ses derniers conseils, la prévint de la cruauté du monde, et embrassa son front. Mais Olgretta tenait à dire adieu à sa mère avant de partir. Il lui arrivait de la rencontrer dans la forêt, et de passer un peu de temps avec elle, et elle la reconnaissait toujours, sous ses deux formes (bien que la forme humaine nécessitât une séance de reniflage avant). Bien qu’elle aimât sincèrement et puissamment ses parents, elle s’en alla sans regrets.

Le petit ourson était suffisamment grand pour vivre seul, maintenant. Son errance l’emmena loin de chez elle, et la première étape singulière de son voyage fut un petit village au cœur de la forêt. À ses yeux innocents, il s’agissait d’une grande ville - sa découverte du monde commençait à peine et son savoir était encore lacunaire. À vrai dire, elle reconnut (et fut reconnue) un des marchands qui venait parfois à leur chaumière leur proposer quelques trocs.
Sa première halte lui permit de découvrir de merveilleuses choses, comme les fêtes avec de la musique et des danses, comme l’entraide entre les différents villageois, comme les jeux entre les enfants, et comme les parades nuptiales qu’elle considérait comme très étranges des jeunes mâles de son âge. Si elle découvrit de belles beautés de ce nouveau monde, elle en découvrit une laideur : les villageois lui racontèrent que, étant tous des thériantropes, ils préféraient vivre reclus et entre eux, qu’avec d’autres personnes qui considéraient leur moitié animale comme terrifiante.

Son voyage continua longtemps, avec ses découvertes, fabuleuses ou répugnantes, avant que ses pas ne l’emmènent vers une plaine. Olgretta en eut le souffle coupé, elle qui n’avait jamais vu un si grand espace sans arbre. Ses yeux peinaient à comprendre jusqu’où ils pouvaient aller : la ligne d’horizon annonçait-elle la fin de cette plaine et le début de la mer ? Sans le savoir, la thériantrope avait quitté son pays d’origine, le Royaume des Forêts, pour entrer dans le Royaume des Ronces et des Roses.

Olgretta tomba amoureuse des plaines. Ces paysages infinis qui se dévoilaient pas à pas lui donnaient envie de courir jusqu’au bout. Au cœur de ces vastes étendues se trouvaient des chemins de terre battue, puis de pavés, qui l’emmenèrent dans des villages, puis dans des villes. Contrairement aux villages qu’elle avait déjà vus, ceux-ci étaient habités par des personnes toutes plus différentes les unes que les autres. La vie y était différente, et cela plût à la jeune femme. Elle s’y attardait plus longtemps, puis repartait, toujours avide de nouvelles connaissances sur ce monde.
Un événement singulier se déroula durant une de ses haltes et qui changea le cours de son voyage - et de sa vie toute entière. Olgretta se trouvait dans une ville moyenne (une des plus grandes qu’elle avait vu jusque là) lorsqu’un soir, tandis qu’elle finissait une besogne qui lui assurait le gîte et le couvert, une personne bruyante attira son attention. Il fut aisé de comprendre que cet homme était particulièrement éméché. Il chercha querelle auprès d’un groupe de jeunes adolescents qui n’avaient rien fait de mal, et lorsqu’il s’en prit physiquement à eux, l’ourse entra dans une colère épouvantable. Ce n’était pas la première fois qu’elle se battait avec un malotru, ni qu’elle se transformait de manière incontrôlable. Mais il s’avéra, cette fois-là, que le malotru fut un soldat et que son capitaine était justement en inspection.

Cet événement, anodin selon elle, attira l’attention de personnes qui lui demandèrent de « mettre ses talents au service de la nation et du peuple. » Ces mots n’eurent aucun sens pour elle, mais le capitaine insista, argumenta, quémanda tant et si bien qu’elle rejoignit une école militaire du Royaume des Ronces et des Roses.

Son errance terminée, Olgretta s’installa ainsi de façon durable dans une grande ville et devint étudiante, touchant tous les mois une pension qu’elle ne dépensa pratiquement pas - rien à voir avec ses camarades qui la dilapidaient en hydromel, en festins et en autres choses futiles. Elle apprit à détester les mathématiques – pourquoi des inconnus, on sait combien on a d’abeilles chez nous – à apprécier l’histoire – c’était fou la quantité de choses à raconter dont elle n’imaginait pas le quart - à haïr les cours de négociation - ces subtilités de langage étaient incompréhensibles, il suffisait de dire ce que l’on voulait - et à adorer les cours de stratégie militaire - tous les autres élèves semblaient incapables d’être bons dans cet exercice. Comme dans les potagers, les ruches ou les enclos, elle travailla dur et de manière consciencieuse. Cependant, si elle était une virtuose dans certaines matières, elle était une catastrophe dans d’autres. Sa moyenne était toujours dans la limite, elle passait en classe supérieure de justesse. L’enseignement qui lui fut le plus profitable concerna le contrôle de ses transformations. L’ourse ne parvenait jamais à s’empêcher de devenir une bête féroce lorsque la colère ou l’instinct l’envahissaient. D’autant plus que, dans ce monde, nombre de choses la mirent hors d’elle, et un ours de trois mètres de haut écumant de rage effraya quelques personnes. Si certains voulurent la mettre dehors, d’autres comprirent que cela lui était incontrôlable, et décidèrent de l’aider. Pour la thériantrope, ces personnes avaient fait preuve d’une grande gentillesse et elle leur en était reconnaissante.

Tandis qu’elle arrivait à la fin de son parcours scolaire, Olgretta fit la rencontre d’une mystérieuse personne. Seule à l’écart de la ville, compulsant ses cours, une grande elfe à l’allure épuisée attira son attention et ce fut tout naturellement que l’étudiante vint l’aider avec ses effets personnels. Sur le chemin, la femme discuta de façon légère. Malgré les silences d’Olgretta, elle continua :
« Vous avez entendu ce qui se passe à la frontière ? C’est dommage.
_ Ne pas aider des personnes traquées et tuées car elles sont différentes est bien pire que cela,
répondit, agacée, Olgretta.
_ C’est vrai, mais nous ne voudrions pas d’une guerre. Vos habits sont ceux d’une étudiante de l’académie militaire, vous devez bien suivre les ordres, non ?
_ Il faut être stupide pour suivre des ordres stupides.
_ Et vous êtes bien plus qu’un soldat stupide suivant des ordres stupides, Olgretta. »

Elles continuèrent leur chemin et leur conversation dans un lieu discret, et l’ourse comprit bien que cette femme, qui connaissait son nom et son histoire, n’était pas la simple voyageuse joviale qu’elle montrait au monde. Elle apprit qu’il s’agissait de la Commandante du Royaume, et une semaine plus tard, Olgretta ratait ses évaluations et était radiée de l’école militaire aux yeux de tous, tandis qu’elle partait s’installer à la frontière du Royaume des Forêts, sous les ordres secrets de Ses Majestés d’aider et de recueillir avec discrétion les réfugiés thériantropes et hybrides.
■ Qui êtes-vous ?
Pseudo : MlleMau.
Âge : 24 ans.
Sexe : Féminin.
Suggestion : Si vous saviez toutes les idées que j’ai pour le forum...
Comment avez-vous connu le forum ? J’avais découvert l’ancien forum grâce aux partenaires. Depuis, je ne l’ai plus lâché !
Disponibilité : Je compte bien pouvoir donner un maximum de mon temps pour ce gros bébé ! Vous pourrez toujours compter sur moi pour passer au minimum 2 à 3 fois par semaine. Au maximum... Demandez à Mion, je crois qu’elle a secrètement porté plainte pour harcèlement.
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Message Sujet: Re: Olgretta, fille de Beorn  Olgretta, fille de Beorn Icon_minitimeVen 1 Jan 2021 - 14:12

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